C’est en partie de que dénonce l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP).
En fait, ses dirigeants dénoncent un phénomène similaire à celui vécu par les infirmières alors que les agences recrutent directement dans les pharmacies pour ensuite offrir ces mêmes professionnels aux propriétaires de pharmacies.
Le résultat serait un cercle vicieux de pénurie.
L’AQPP a d’ailleurs organisé une journée sans recours aux agences le 21 mai pour sensibiliser le gouvernement.
L’action était aussi appuyée par les grandes chaînes comme Jean Coutu, Uniprix et Familiprix.
Les chaînes réclament une intervention urgente.
Des données exposent qu’en 2024, un million d’heures de remplacement ont été effectuées en pharmacie.
Le taux de postes vacants atteint 12 %, contre 3 % ailleurs au Québec.
L’AQPP estime qu’il manque 1 150 pharmaciens pour combler les besoins et veulent une loi pour encadrer les pharmaciens remplaçants, selon son président Benoit Morin.