En fait, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a exprimé ses préoccupations concernant le projet de loi n° 83 lors d’une commission parlementaire.
L’organisme reconnaît cependant l’intention du gouvernement de renforcer l’accès aux soins.
Toutefois, il estime que le projet de loi manque sa cible et risque d’avoir un impact limité sur les problèmes du réseau de la santé.
Le texte manque d’ambition pour résoudre les problèmes essentiels du système, soutient l’APTS.
Le président de l’Alliance, Robert Comeau, soutient que le projet de loi est animé d’un principe louable, mais n’adresse pas les causes profondes de l’exode des professionnels.
Il risque de favoriser leur départ vers le privé.
L’APTS propose de revoir la rémunération des médecins, de limiter la pratique simultanée entre public et privé pour certaines spécialités et de créer des conditions qui incitent les professionnels à rester dans le réseau public.
Il faut, ajoute-t-elle, mieux contrôler la facturation à la RAMQ et investir dans les infrastructures.