Elle l’accuse en fait d’« improviser » en présentant les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) comme solution aux effets de sa loi spéciale sur la rémunération des médecins.
La présidente de la FIQ, Julie Bouchard, rappelle que les IPS « ne sont pas là pour combler des lacunes temporaires ».
Leur expertise doit être pleinement reconnue.
Or, Québec vient de réduire les cibles de postes d’IPS, laissant plusieurs diplômées sans emploi, notamment en Montérégie et à Montréal.
Le syndicat y voit donc une contradiction entre les paroles du ministre et ses décisions.
Les IPS, aussi appelées « super infirmières », peuvent diagnostiquer, prescrire et assurer des suivis médicaux.
Alors, pour la FIQ, leur rôle élargi est essentiel à l’avenir du réseau, mais il doit être appuyé par des mesures concrètes, pas des annonces improvisées.


