Effectivement, la situation est telle qu’ils font appels à leur Fédération de l’UPA et au ministère de la Faune et des Parcs pour contrôler cette présence indésirable.
Les animaux s’en prennent aux productions maraîchères, au maïs, au soja et aux jeunes pousses d’arbres.
Ainsi, les producteurs doivent s’inscrire à un tirage au sort pour obtenir l’un des 2 000 permis octroyés pour chasser des cerfs sans bois.
Le but est de réduire le nombre de ces bêtes sur leurs terres, surtout en prévision des années suivantes.
Ils seraient abattus pour la consommation.
Selon la biologiste à l’UPA, Caroline Charron, c’est le seul moyen pour les agriculteurs de s’assurer d’éviter de subir trop de ravages causés par ces animaux.
Caroline Charron ajoute que les populations de cerfs près des terres agricoles autour de Longueuil sont importantes.
Cependant, dit-elle, le scénario adopté semble bien perçu auprès de la population.