Sa nomination a été acceptée à l’issue du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) extraordinaire, ce mardi.
Elle va donc occuper le deuxième poste en importance au sein de l’organisation et exercera ses fonctions à Paris.
Le poste d’administrateur de l’OIF est vacant depuis le départ inattendu de Geoffroi Montpetit, le 10 mars dernier.
Le Québécois était en poste depuis environ un an, mais son contrat n’a pas été renouvelé.
C’est le gouvernement de François Legault qui a proposé la candidature de Mme St-Hilaire.
Cependant, le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay, accuse la Coalition avenir Québec de faire du « patronage ».
Selon lui, le transfert de Mme St-Hilaire à l’OIF vise à lui assurer un « poste prestigieux », malgré sa défaite aux dernières élections.
C’est la seconde fois depuis le début de l’année que l’opposition dénonce une « nomination partisane » centrée sur Caroline St-Hilaire.
En effet, M. Legault avait envisagé de la nommer à un poste « fait sur mesure » de déléguée du Québec à Barcelone, une proposition rejetée par les libéraux et les solidaires.
La principale intéressée indique sur ses réseaux sociaux être honorée de rejoindre cette organisation regroupant 88 États et gouvernements.
Elle se dit prête à se consacrer entièrement à cette mission qu’elle considère commune.