L’homme de 38 ans comparaît depuis quelques jours devant le juge Jean-Philippe Marcoux au palais de justice de Longueuil.
Selon la Couronne, M. Wang aurait partagé des recherches stratégiques de la société d’État concernant la commercialisation de technologies de batteries avancées.
L’accusé rétorque que les données en question provenaient de sources ouvertes et de ses propres travaux réalisés avant son arrivée au Québec.
M. Wang se défend en mandarin, affirmant n’avoir été qu’un « nouvel employé déboussolé » en 2016.
Il était arrivé, sans formation ni connaissance du français ou de l’anglais, il nie avoir espionné pour la Chine.
Il est poursuivi en vertu de la Loi sur la protection de l’information.
La Couronne accuse l’ex-employé d’Hydro-Québec d’avoir soumis des candidatures au programme chinois « Mille Talents », s’engageant à commercialiser des technologies de batteries liées à la recherche confidentielle de l’entreprise québécoise.
M. Wang fait aussi face à quatre chefs d’accusation supplémentaires déposés en 2022 et 2024.
Son témoignage marque une étape clé du procès pour espionnage amorcé cette semaine.


