L’organisme craint que la désignation du Port de Contrecœur sous la loi C-5 permette de contourner des règles et d’écarter le public, comme lors d’une consultation tenue sans avis préalable.
Il demande de rétablir des processus transparents et de respecter les lois environnementales.
D »ailleurs, des organisations et groupes environnementaux lancent un avertissement conjoint sur un recul marqué de la démocratie environnementale au Québec et au Canada.
Ils dénoncent une série de projets de loi provinciaux — dont les textes 69, 97, 81, 93 et 7 — qui élargissent les pouvoirs gouvernementaux, limitent les débats et affaiblissent les mécanismes de contrôle.
Selon eux, ces mesures, justifiées par l’« accélération économique », marginalisent la science et réduisent la participation citoyenne.
Au fédéral, ils critiquent aussi les projets de loi C-5 et C-15, jugés nuisibles aux normes environnementales.
Ils demandent la suspension de ces initiatives et une réaffirmation des principes démocratiques et scientifiques.


