Le taux de chômage est passé de 3,3% à 4,5% dans la région et plus de 53 000 emplois ont été perdus.
À l’échelle nationale, le taux de chômage a augmenté de 0,9 % pour se chiffrer à 5,6%.
Le Québec recense donc plus de 47 000 nouveaux chômeurs en 2024, comparativement à 2023.
Le nombre de postes vacants a atteint son plus bas niveau depuis 2018, soit un peu moins de 120 000.
Ce ralentissement est expliqué par la faible création d’emploi et une hausse des travailleurs disponibles issus de l’immigration temporaire.
Les taux d’intérêt ainsi que les prix à la consommation élevés ont aussi forcé les employeurs à ralentir les embauches.
L’Institut du Québec estime toutefois que les pénuries pourraient encore ressurgir.
Les départs à la retraite des baby-boomers, qui ont atteint un sommet en 2024, combiné au resserrement de l’immigration pourrait réduire le nombre de travailleurs disponibles.
La menace de tarifs douaniers, le ralentissement de la croissance des dépenses du gouvernement et la réforme du système de santé devraient aussi provoqués des effets importants sur le marché du travail en 2025.