Il est d’ailleurs placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers depuis mars dernier.
L’entreprise n’a pu compléter son usine de biométhanol, dont les travaux étaient réalisés à 75 %.
Un électrolyseur à hydrogène, à 45 % d’avancement, est aussi concerné.
Selon des documents judiciaires consultés par La Presse, la vente des installations à StormFisher, producteur canado-américain de carburants, devrait à peine couvrir les 530 millions $ avancés en financement intérimaire par Québec et Ottawa, par des partenaires et des crédits d’impôts.
Les autres créanciers, dont plusieurs entreprises québécoises, ne devraient rien récupérer.
L’offre de StormFisher a été la seule retenue malgré une recherche internationale menée auprès de 71 investisseurs potentiels.
La transaction, soumise à la Cour supérieure, entraînerait une réorientation du projet vers la production d’e-méthanol à base d’hydrogène vert.
Cette issue risque de laisser un demi-milliard de fonds publics sans retour, tandis que l’avenir des installations demeure incertain.


