Ces derniers dénoncent « l’absence de transparence du gouvernement et réclament, depuis des semaines,
Ils réclament aussi la tenue d’une enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour l’entièreté du méga projet industriel Northvolt ».
Le Comité trouve justement outrageant que « le projet Northvolt ne soit pas soumis au processus du BAPE ».
Le début des travaux de construction de la future usine à McMasterville et à Saint-Basile-le-Grand, autorisé par le ministère de l’Environnement, va provoquer la destruction de 13 hectares de milieux humides, soutiennent les citoyens.
Une situation préoccupante selon le groupe de citoyens.
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) juge cependant « que le projet ne comporte pas d’empiètement significatif dans les milieux jugés plus sensibles du site ».
Le ministère indique que « l’entreprise s’est engagée à créer, restaurer ou conserver des milieux naturels sur une superficie à déterminer, qui sera d’égale valeur écologique ».
Northvolt s’engage à éviter la coupe des arbres si elle n’est pas nécessaire et à replanter les arbres vivants coupés dans un ratio de plus de 2,5 pour 1.
L’entreprise a conclu un partenariat avec le Centre de valorisation du bois urbain (CVBU), un organisme à but non lucratif de la Montérégie.
Cette dernière s’assurera que tout le bois coupé soit valorisé, et qu’une partie puisse être redonnée aux communautés avoisinantes.
De plus, Northvolt met à la disposition des citoyens un site Internet enrichi afin de les informer sur sa démarche environnementale.
Le site parlera aussi des travaux et leurs impacts.
Il permettra de répondre à leurs questions à travers différentes foires aux questions.