La Fédération demande que le développement éolien se fasse hors des zones cultivables, car ces zones sont essentielles à l’autonomie alimentaire du Québec.
Le président régional de l’UPA Montérégie, Jérémie Letellier, affirme que « les terres agricoles doivent servir à l’agriculture, pas à des projets industriels ».
Il soutient qu’il y a 98,2 % du territoire québécois non agricole et cela lui fait dire qu’il existe d’autres options d’implantation pour les éoliennes.
L’UPA met aussi en garde les producteurs contre les implications de ces projets et insiste sur l’importance de préserver les meilleures terres agricoles.
C’est prioritaire face aux pressions croissantes de l’urbanisation et de la spéculation foncière.
M. Letellier en convient, il peut être rentable d’accueillir des éoliennes sur le sol des producteurs, mais il faut aussi préserver la capacité à nourrir le Québec, ce qui est une priorité absolue.