La Ville de Longueuil a défendu son projet de chasse à l’arbalète des cerfs prévu cet automne en invoquant la « balance des inconvénients ».
Le représentant de la Ville, Me Jean-Pierre Baldassare, a affirmé qu’il était urgent d’agir dans ce dossier.
Il a invoqué les nombreux inconvénients occasionnés par la surpopulation de cerfs, dont les enjeux de salubrité, de sécurité et de « régénérescence de la forêt ».
Il a ajouté que « le parc était en péril » avant d’affirmer que « si on attend encore plusieurs mois, il est clair que ce sera des coûts et des moyens qui dépassent l’entendement pour le sauver. »
Les défendeurs des animaux, représentés par Me Anne-France Goldwater, ont remis en cause l’ « urgence » d’agir invoquée par la Ville.
La partie adverse a dénoncé l’inaction de la municipalité qui avait pourtant été informée de la problématique il y a une dizaine d’années.
De plus, Me Goldwater a déploré la « mauvaise foi » et le manque de collaboration de la Ville dans ce dossier.
Elle a expliqué que sa demande de sursis visait à contraindre la Ville à respecter son engagement pris au mois de juin dernier; à savoir d’attendre la décision du tribunal avant d’agir dans ce dossier.