Québec, actionnaire à 24 %, perd notamment 117 millions $ en actions, une somme irrécupérable.
Cependant, sur les 365 millions $ versés en prêts et subventions provinciales, 248 millions $ pourraient toutefois être sauvés.
Le repreneur StormFisher poursuit la construction du complexe.
De son côté, la Banque de l’infrastructure du Canada encaisse aussi une perte majeure, après avoir déjà engagé 210 millions $ sur un prêt total de 277 millions $.
Il en reste un peu après la vente des installations à StormFishier pour produire de l’e-méthanol synthétique à partir d’hydrogène vert et de CO₂ mais ne prévoit plus recevoir de fortes quantités de bio-déchets.
L’entreprise parle d’investir environ 600 millions $ supplémentaires afin de compléter le projet, dont la valeur totale atteindra entre 900 millions $ et 1 milliard $.
L’usine captera chaque année 100 000 tonnes de CO₂ et veut cibler les marchés du transport maritime, de l’aviation et de la chimie.
La mise en service est prévue d’ici 2028, avec environ 50 emplois qualifiés à la clé.
Ashkan Sooja-Nia affirme que tous les emplois créés restent en place.


