Le président général de l’UPA, Martin Caron, a déclaré que les entreprises horticoles évoluent dans un environnement d’affaires fortement affecté par la concurrence, la lourdeur administrative et réglementaire, le climat et la hausse des coûts de production.
Tous ces volets ont un impact direct sur l’autonomie alimentaire de la province.
Il ajoute également que la mondialisation des marchés favorise les exportations, mais elle expose également les producteurs à une compétition féroce sur les marchés québécois.
La présidente de l’Association des producteurs maraîchers du Québec, Catherine Lefebvre, incite les gouvernements à corriger le déséquilibre entre les exigences réglementaires d’ici et celles à l’étranger.
La compétitivité horticole exige surtout un soutien accru du Fonds d’électrification et de changements climatiques.
Sa majoration rapide est essentielle pour financer l’adaptation aux bouleversements climatiques et aux événements extrêmes.
La sécurité alimentaire et la pérennité du secteur restent fragiles sans ce levier.


