Cette fumée alimente un smog persistant, qui menace la santé publique, selon l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME).
La Dre Claudel Pétrin-Desrosiers avertit que la pollution atmosphérique affecte tous les organes du corps.
Elle indique que le cerveau, le cœur, les poumons, les reins, et même la santé reproductive peuvent être menacés.
La médecin souligne que les effets, souvent invisibles, incluent des démences précoces, des cancers et des décès prématurés.
D’ailleurs, chaque année, la pollution cause environ 4 000 morts au Québec, selon Santé Canada.
Les enfants, les personnes âgées et les malades chroniques sont les plus à risque.
L’AQME demande des normes plus strictes. « On ne peut pas choisir de ne pas respirer », rappelle la Dre Pétrin-Desrosiers.
Elle invite donc à réduire les activités extérieures et à porter un masque N95 lors des épisodes de smog.


