Lors de l’émission spéciale de Franchement Létourneau, les intervenants ont observé une augmentation significative des personnes en situation d’itinérance depuis la pandémie de Covid-19.
S’il y a moins de cas de prostitution de rue dénombrés, de plus en de plus de campement se retrouvent sur le territoire, particulièrement en été, où le nombre a bondit jusqu’à 70 l’an dernier.
Selon la propriétaire de l’organisme Chambres Chez Lise, Sophie Noreau, les problèmes d’addiction, d’anxiété et la rupture des filets sociaux, font en sorte que les gens tombent plus rapidement qu’avant en situation d’itinérance.
Ces personnes ont du mal à parler de leur réalité surtout lorsque le sentiment de honte les habite.
Le coordonnateur à la Table d’itinérance Rive-Sud, Gilles Beauregard, affirme que les approches doivent être adaptées aux personnes provenant de différentes réalités.
Selon lui, la réponse ne peut être la même avec les jeunes itinérants, qu’avec des travailleurs ou des personnes âgées qui n’ont pas les moyens de s’héberger correctement.
Selon lui, Longueuil doit aussi négocier avec la migration des gens de Montréal vers la Rive-Sud.