En effet, les deux hommes ont demandé à une firme de sécurité, le Groupe Trak, de mener une enquête sur les conseillers municipaux de la Ville en été 2019.
Toutefois, la Loi sur les cités et villes n’accorde aucun rôle de surveillance ou de contrôle sur les membres du conseil au directeur général et au maire d’une ville.
Ainsi, le CIME reconnaît que MM. Brodeur et Pichet ont agi « en outrepassant leurs pouvoirs et en n’agissant pas dans le cadre des limites que leur impose la loi. »
Rappelons qu’au printemps 2019, des renseignements confidentiels ont été dévoilés par des fonctionnaires à des tiers, notamment au journal local.
Ensuite, le Groupe Trak a été engagé par MM. Brodeur et Pichet pour prendre en filature les conseillers et trouver le ou les responsables.
Enfin, M. Pichet a confirmé au CIME que cette surveillance ciblait directement deux conseillers municipaux.
Il s’agit de Bernard Rodrigue et Loic Blancquaert, selon un quotidien montréalais.
Le CIME révèle que le Groupe Trak a entrepris, de son propre chef, une vérification des dossiers de crédit de ces deux conseillers, sans leur consentement.