Il l’accuse de museler les citoyens.
En fait, cet article permet à la Ville de suspendre certains règlements pour accélérer des projets immobiliers.
Cependant, selon M. Lemire, cette pratique empêche les résidents d’être consultés en amont sur des projets pouvant éventuellement avoir une incidence sur leur qualité de vie.
« Les citoyens sont forcés de réagir après coup, alors que tout est décidé », déplore-t-il.
Le malaise s’est intensifié, ajoute M. Lemire face à un projet sur le chemin Du Trembay et un autre à venir sur le chemin de Chambly, où aucun résident n’aurait été informé d’une soirée de consultation.
Pour M. Lemire, la solution aurait été simple : ne pas utiliser cet article lorsque le dialogue avec la population est possible, et ce, afin de préserver leur droit fondamental à la parole.