Des femmes dénoncent le manque criant de logements abordables en déménageant de façon symbolique à l’hôtel de ville.
Ce geste de dénonciation a eu lieu samedi et était organisé par le Comité d’Actions Féministes de l’agglomération de Longueuil (CAFAL).
Les participantes ont déposé des boîtes et des valises devant les portes de l’édifice municipal sur le chemin de la Savane.
Elles ont surtout voulu interpeller la mairesse Sylvie Parent pour lui faire savoir que la pénurie de logements fait des ravages auprès des femmes locataires.
C’est le cas particulièrement pour les appartements de trois chambres à coucher.
« Les logements sont trop chers, trop rares, trop petits et trop souvent insalubres« , ont-elles dit.
Le CAFAL indique que les femmes doivent attendre parfois plusieurs années avant d’avoir enfin accès à une place dans un logement social et c’est tragique lorsqu’elles se trouvent en situation dynamique de violence conjugale, de violence familiale ou tout autre violence mettant en péril leur sécurité.
La Ville de Longueuil doit prendre ses responsabilités et discuter avec les deux paliers de gouvernements pour adopter une solution, selon le mouvement.
Auteur: Henri-Paul Raymond