D’abord, à l’UdeS, où 65,8 % des étudiants ont appuyé le mandat — incluant les campus de Longueuil et du Saguenay —, les associations dénoncent une législation jugée autoritaire et punitive.
La Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ) s’inquiète cependant des sanctions prévues par la loi 2, qui pourraient atteindre 20 000 $ par jour pour un individu et 500 000 $ pour une association en cas d’action concertée jugée illégale.
Les étudiants affirment vouloir défendre leur liberté d’expression et d’association, tout en dénonçant la pression grandissante sur leur avenir professionnel.
Toutefois, ils sont déjà ébranlés par le projet de loi 83.
Ce projet de loi impose cinq ans de pratique obligatoire dans le réseau public et plusieurs évoquent un climat de découragement et d’exode potentiel vers d’autres provinces.


