Cette loi permet au gouvernement de qualifier certains projets comme prioritaires pour l’autonomie nationale, facilitant leur mise en œuvre en écartant certaines lois environnementales.
L’organisme citoyen s’est donc rassemblé dimanche au quai municipal de Contrecœur pour dénoncer les impacts du futur port sur la santé publique et l’environnement.
Les opposants soutiennent que le Port de Contrecœur ne renforce pas cette autonomie, mais accroît plutôt la dépendance économique du Canada envers l’étranger.
Ce Port n’est pas urgent puisque les volumes de conteneurs sont stables depuis 2014, indique la vigie citoyenne.
Des données solides sont nécessaires avant d’envisager la destruction des berges du fleuve Saint-Laurent.
Le groupe critique également le début des travaux sans permis complet, dont celui de Pêche et Océans Canada, notamment pour la protection du chevalier cuivré.
Le collectif réclame un moratoire, en attendant le rapport régional du Saint-Laurent de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada.


