Cette situation force les porte-conteneurs et gros transporteurs à naviguer plus légers.
D’ailleurs, le niveau d’eau au port de Montréal indique une moyenne récente 15 centimètres sous le minimum garanti de 11,3 mètres.
La Presse rapporte que chaque centimètre d’immersion représente une perte de capacité d’environ 50 tonnes de marchandises.
Les transporteurs ont recours à la surfacturation pour compenser.
Les navires peuvent aussi s’alléger à Halifax avant d’atteindre Montréal.
Bien qu’aucun navire n’ait été détourné, la croissance du volume de conteneurs a ralenti en juillet et en août.
Les faibles précipitations et un hiver peu neigeux expliquent ce phénomène, qui devrait encore s’accentuer.
Le niveau d’eau pourrait atteindre 10,8 mètres au début novembre.


