Le rapport accuse l’institution d’investir dans des fournisseurs de l’armée israélienne, dont Héroux-Devtek et Pratt & Whitney (P&W) à Longueuil.
Elle le ferait via des contrats liés aux avions militaires F-35 de Lockheed Martin qui font des bombardements à Gaza.
Ils sont équipés de trains d’atterrissage d’Héroux-Devtek et de moteurs de P&W.
Son président, Charles Émond, affirme que la Caisse « n’appuie pas ce conflit » et qu’elle évite tout investissement direct dans la région.
Il dénonce des « amalgames » et rappelle que le secteur de la défense est intimement lié à l’aérospatiale québécoise, ce qui rend difficile toute exclusion.
Selon lui, écarter la défense reviendrait à priver des entreprises locales de financement.
Les critiques estiment toutefois que la Caisse franchit une ligne éthique en participant, même indirectement, à une économie tirant profit de l’offensive israélienne.


