La Ville de Longueuil dit n’avoir d’autres choix que d’abattre des cerfs de Virginie en trop grand nombre dans le boisé Du Tremblay, mais particulièrement au parc Michel-Chartrand.
Deux raisons principales sont évoquées, soit la nuisance sur l’écosystème et les coûts associés à cette présence.
D’une part, la chasse au cerf dans le boisé Du Tremblay est permise depuis 2003 par règlement municipal encadrant des armes et en tenant compte, dès cette année, du développement domiciliaire.
De plus, soutient la Ville, le trop grand nombre de cerfs au parc Michel-Chartrand menace l’avenir du parc et met en péril la biodiversité végétale et animale.
C’est aussi nuisible pour sa propre espèce par manque de nourriture.
Mais il y a aussi l’enjeu financier, car Longueuil injecte 11 M$ d’ici 2022 dans le parc pour le verdissement, la gestion de l’agrile du frêne et 4 M$ pour du reboisement et trop de cerfs peut menacer ces investissements importants.
De plus, Longueuil est confronté à des plaintes citoyennes relatives aux cerfs.
Elle en a reçu 14 entre 2016 et 2020 dont huit demandes de réclamations pour un montant de 35 000$ et a dû payer plus de 50 000$ au cours des cinq dernières années pour d’autres troubles.
La Ville rappelle que la solution choisie n’est pas celle qu’elle aurait souhaité, c’est une solution exceptionnelle.
Journaliste: Henri-Paul Raymond