Une résidente de Varennes a réussi à obtenir une compensation au nom de son père décédé en 2017 de l’amiantose.
Le père de Sylvie Provost a travaillé pendant 42 ans pour l’entreprise Kronos à l’intérieur de laquelle il nettoyait, sans protection, les débris faits par des plombiers, débris qui contenaient de l’amiante.
Sauf que, comme l’indique le Journal de Montréal, que le travailleur, Réjean Provost, avait participé à la prise de radiographies chez son employeur à quatre reprises entre 1989 et 1995.
Ces radiographies démontraient la présence de la maladie dans ses poumons et Kronos ne lui aurait jamais dit.
Ainsi, lorsqu’il a été emporté par la maladie, sa fille Sylvie s’est tournée vers les tribunaux pour que justice soit rendue à son père, car la compagnie refusait de payer.
Elle a finalement obtenu un dédommagement de 160 000$ de Kronos.
Un rapport de la CNESST confirmait la maladie professionnelle de son père.
Selon elle, d’autres victimes sont certainement dans la même situation que son père.
Auteur: Henri-Paul Raymond